18h01 / Apartides / Les Cubaines veu­lent ren­con­tr­er Michelle Obama

La Fédéra­tion des femmes cubaines souhaite partager son expéri­ence en matière de sco­lar­i­sa­tion des jeunes filles avec Michelle Oba­ma, atten­due la semaine prochaine à La Havane avec Barack Oba­ma pour une vis­ite historique.

« Nous lui offrons la pos­si­bil­ité (de partager) notre hum­ble expéri­ence dans ce domaine, car 100% de nos filles sont sco­lar­isées quels que soient l’en­droit où elles vivent, la couleur de leur peau ou leur éventuel hand­i­cap », a annon­cé la Fédéra­tion des femmes cubaines dans un communiqué.

Cette organ­i­sa­tion, qui représente plus de qua­tre mil­lions de femmes sur l’île, souhaite ain­si accom­pa­g­n­er la Pre­mière dame améri­caine et son ini­tia­tive « Lais­sez les filles appren­dre » (Let Girls Learn), qui a pour but de remet­tre sur le chemin de l’ap­pren­tis­sage une par­tie des 62 mil­lions de filles dés­co­lar­isées à tra­vers le monde.

Pre­mier prési­dent améri­cain en exer­ci­ce à se ren­dre sur l’île depuis près d’un siè­cle, Barack Oba­ma est atten­du dimanche soir avec son épouse pour une vis­ite qui s’in­scrit de la con­ti­nu­ité du rap­proche­ment engagé fin 2014 entre les deux anciens enne­mis de la guerre froide.

 

17h26 / Apartides / Cris­tiano Ronal­do va ren­con­tr­er le petit Ahmed

Ahmed Dawabcheh, 5 ans et seul sur­vivant d’une famille pales­tini­enne décimée dans un incendie per­pétré par des extrémistes israéliens, s’est mis en route ce mar­di pour aller ren­con­tr­er ses idol­es du Real Madrid. Avec son oncle et ses grands-par­ents, ils doivent pass­er en fin de journée la fron­tière entre la Cisjor­danie occupée et Jor­danie pour s’en­v­ol­er vers l’Espagne.

Ahmed est cen­sé y ren­con­tr­er son idole : le triple Bal­lon d’or Cris­tiano Ronal­do. Le Por­tu­gais a, il y a quelques semaines, invité le garçon à lui ren­dre vis­ite quand il serait en état de voyager.

Ahmed était encore jusqu’à récem­ment hos­pi­tal­isé près de Tel-Aviv pour soign­er les graves brûlures subies le 31 juil­let 2015 dans l’in­cendie crim­inel de la mai­son famil­iale à Douma, près de Naplouse, en Cisjor­danie. Il y a per­du son petit frère de 18 mois et ses parents.

L’at­taque était signée d’ex­trémistes juifs qui avaient lais­sé des slo­gans en hébreu sur les murs joux­tant la petite mai­son où la famille avait été sur­prise dans son som­meil par des engins incendiaires.

Le crime a pro­fondé­ment mar­qué les esprits pales­tiniens et causé un vif émoi inter­na­tion­al. Il a aus­si sus­cité une large répro­ba­tion par­mi les Israéliens et réveil­lé les démons de la vio­lence juive dans un cli­mat déjà tendu.

 

16h25 / Apartides / L’an vert / Abeilles : appel aux députés pour une inter­dic­tion des pes­ti­cides « tueurs d’abeilles »

Seize organ­i­sa­tions api­coles, agri­coles et envi­ron­nemen­tales, dont l’U­nion nationale de l’api­cul­ture française (Unaf), ont appelé mar­di les députés à vot­er « l’in­ter­dic­tion totale des pro­duits à base de néon­i­coti­noïdes », ces insec­ti­cides « tueurs d’abeilles », lors d’un rassem­ble­ment près de l’Assem­blée nationale.

Ce rassem­ble­ment sym­bol­ique, qui a réu­ni une trentaine de per­son­nes, s’est tenu sur l’e­s­planade des Invalides alors que les députés enta­ment ce mar­di l’ex­a­m­en en deux­ième lec­ture du pro­jet de loi sur la biodiversité.

Ils devront notam­ment se pronon­cer jeu­di ou ven­dre­di sur un amende­ment deman­dant l’in­ter­dic­tion à par­tir du 1er jan­vi­er 2017 de « l’u­til­i­sa­tion des pro­duits con­tenant des sub­stances actives de la famille des néon­i­coti­noïdes, y com­pris les semences traitées avec ces pro­duits ».

« Un monde sans néon­i­coti­noïdes est pos­si­ble, un monde sans abeilles NON », pou­vait-on lire sur une ban­de­role. D’autres man­i­fes­tants por­taient des pan­car­tes affir­mant « Sauvons les abeilles » ou « Pro­téger l’abeille, c’est pro­téger l’homme. Pas d’OGM dans mon miel ».

Plusieurs députés écol­o­gistes étaient égale­ment présents, dont Noël Mamère, François de Rugy et les ex-min­istres Del­phine Batho et Cécile Duflot, aux côtés du prési­dent PS de la com­mis­sion du Développe­ment durable de l’Assem­blée, Jean-Paul Chanteguet.

16h01 / Hap­py Hour / Jeu de go : le super­or­di­na­teur de Google a le dernier mot

Le super­or­di­na­teur de Google a eu le dernier mot, ce mar­di, dans l’af­fron­te­ment de l’homme et de la machine, face à Lee Se-Dol, grand maître sud-coréen du jeu de go, enl­e­vant la dernière manche pour l’emporter qua­tre vic­toires à une.

Ce résul­tat sans appel est une vic­toire pour les créa­teurs d’Al­pha­Go, qui avaient com­paré le jeu de go à « l’Everest » de l’In­tel­li­gence arti­fi­cielle (IA). Présen­té par la presse sud-coréenne comme « le com­bat du siè­cle », la série a été regardée de très près par des dizaines de mil­lions d’a­ma­teurs de ce jeu inven­té en Chine il y a près de 3 000 ans, pour la plu­part en Asie de l’Est, ain­si que par les spé­cial­istes de l’IA.

Le cham­pi­on du monde sud-coréen de 33 ans avait bien réus­si à mar­quer un point pour l’hu­man­ité en rem­por­tant la qua­trième manche dimanche. Mais le pro­gramme d’in­tel­li­gence arti­fi­cielle Alpha­Go est revenu, ce mar­di, au mieux de sa forme destruc­trice, tirant le meilleur par­ti de ses algo­rithmes qui lui per­me­t­tent d’ap­pren­dre de ses expériences.

Le résul­tat du match était au moins aus­si atten­du que celui qui s’é­tait sol­dé, en 1997, par la défaite du cham­pi­on du monde d’échecs Gar­ry Kas­parov con­tre l’or­di­na­teur Deep Blue d’IBM.

 

15h25 / Périphériques / Se déplac­er de ban­lieue en ban­lieue n’est pas une mince affaire

Ce mar­di, Le Monde con­sacre un reportage intéres­sant à la ques­tion des trans­ports. En région parisi­enne, les tra­jets « ban­lieue-ban­lieue » s’ap­par­entent à un « par­cours du com­bat­tant », écrit le jour­nal­iste, qui aug­mente encore un peu plus la dis­tance entre les ter­ri­toires. Le papi­er relate l’it­inéraire quo­ti­di­en d’habi­tants de Vit­ry-sur-Seine (Val-de-Marne), pour qui aller tra­vailler n’a rien d’une rou­tine aisée.

Un arti­cle à lire sur le blog Trans­ports du site du Monde, en cli­quant ici. 

 

15h07 / Plus belle la mort / Les médecins exhor­t­ent à con­tenir le prix « exor­bi­tant » des traite­ments anti-cancer

Risque d’un accès inéquitable aux traite­ments inno­vants, men­ace du sys­tème de san­té : les prix des médica­ments anti-can­cer jugés « exor­bi­tants » sont une nou­velle fois la cible des can­céro­logues qui ont lancé une péti­tion, ce mar­di, pour deman­der l’in­stau­ra­tion d’un « juste prix ».

« De nom­breuses inno­va­tions thérapeu­tiques appa­rais­sent dans le domaine du can­cer. (…) Pour­tant, le coût d’abord crois­sant et main­tenant exor­bi­tant de ces inno­va­tions risque fort de com­pro­met­tre ces espoirs », écrivent Dominique Maran­inchi, ancien prési­dent de l’In­sti­tut nation­al du can­cer (Inca) et Jean-Paul Ver­nant, auteur des recom­man­da­tions du 3e Plan can­cer, dans cet appel signé par 110 médecins, pub­liée mar­di par Le Figaro.

Par exem­ple, en 2014, le « Gleevec », traite­ment con­tre la leucémie myéloïde chronique, coû­tait au moins 80 000 dol­lars (72 000 euros) par an et par per­son­ne aux Etats-Unis. En France, il oscil­lait entre 27 000 et 40 000 euros selon la dose pre­scrite, indique par exem­ple l’as­so­ci­a­tion de La Ligue con­tre le cancer.

Dès décem­bre, le Pro­fesseur Ver­nant dénonçait l’in­fla­tion des prix. « En 2004, les médica­ments con­tre le can­cer représen­taient 24 mil­liards de dol­lars ; en 2008, 40 mil­liards ; en 2014, 80 mil­liards sur un total de 650 mil­liards du coût des médica­ments », pré­ci­sait-il, soulig­nant que si l’in­fla­tion n’est pas con­tenue, en 2020, ils représen­teront 155 mil­liards de dollars.

 

12h19 / L’an vert / La vitesse abais­sée sur les routes de Bre­tagne après une alerte aux par­tic­ules fines 

Ce sera leur geste pour la planète du jour : les auto­mo­bilistes bre­tons sont appelés à lever le pied ce mar­di dans les qua­tre départe­ments de la région. Le préfet de région a annon­cé, dans un com­mu­niqué, que des mesures abais­sant la vitesse max­i­male des véhicules ont été pris­es afin de lim­iter les émis­sions pol­lu­antes, alors que la région est le théâtre d’un pic de pol­lu­tion aux par­tic­ules fines. Ain­si, sur tout le réseau routi­er habituelle­ment lim­ité à 110 km/h, la vitesse max­i­male sera, jusqu’à jeu­di matin, de 90 km/h. Elle sera de 110 km/h sur le réseau autorouti­er lim­ité à 130 km/h.

11h06 / Apa­trides / Mère Tere­sa sera faite sainte en septembre

Elle a con­sacré sa vie aux autres… pour l’amour de Dieu. Mère Tere­sa sera déclarée sainte le 4 sep­tem­bre prochain, a annon­cé le Vat­i­can ce mar­di. Le pape François a signé dans la mat­inée le décret de canon­i­sa­tion de cette fig­ure mon­di­ale de l’en­gage­ment car­i­tatif, décédée en 1997. Recon­nais­sance offi­cielle de la place d’une per­son­ne au par­adis selon l’Eglise, la canon­i­sa­tion doit être jus­ti­fiée par l’ex­is­tence d’au moins deux mir­a­cles attribués à la per­son­ne. Mère Tere­sa avait été béat­i­fiée en 2003 par le pape Jean-Paul II, lors d’une céré­monie qui avait réu­ni 300 000 personnes.

09h35 / L’an vert / Apartides / Bien­tôt un référen­dum sur Notre-Dame-des-Landes

Le Pre­mier min­istre Manuel Valls a annon­cé qu’un référen­dum se tiendrait  « au mois de juin » sur la con­struc­tion de l’aéro­port à Notre-Dame-des-Lan­des (Loire-Atlan­tique). Seuls « les électeurs du départe­ment de la Loire-Atlan­tique » seront invités à se pronon­cer, a pré­cisé le chef du gou­verne­ment sur RMC et BFMTV ce mar­di, « parce que c’est le départe­ment qui est le plus con­cerné par l’im­pact, écologique notam­ment, de ce pro­jet ».

La tenue d’un référen­dum sur ce pro­jet con­tro­ver­sé d’aéro­port avait été annon­cée le 11 févri­er par François Hol­lande, à l’oc­ca­sion d’un entre­tien accordé à TF1 et France 2. Au sein du gou­verne­ment, Jean-Marc Ayrault, min­istre des Affaires étrangères et ancien maire de Nantes, est un fer­vent défenseur du pro­jet de con­struc­tion. Ségolène Roy­al, la min­istre de l’En­vi­ron­nement, s’é­tait quant à elle pronon­cée pour un référen­dum élar­gi à tous les départe­ments de la région.

Un doute sub­siste, toute­fois, sur la valid­ité juridique de ce référen­dum. « On ne peut pas organ­is­er de référen­dum local sur une ques­tion “qui ne relève pas de la com­pé­tence” du départe­ment », avait déclaré Arnaud Gosse­ment, avo­cat spé­cial­iste des ques­tions envi­ron­nemen­tales, sur France Info en févri­er.